Nez aquilin origine ethnique : signification pour femme

Un nez aquilin (également appelé nez romain) est un nez humain dont l’arête est proéminente, ce qui lui donne l’apparence d’être incurvé ou légèrement courbé. Le mot aquilin vient du mot latin aquilinus (« ressemblant à un aigle »), une allusion au bec courbé d’un aigle. Bien que certains aient attribué le nez aquilin à des groupes ethniques, raciaux ou géographiques spécifiques et, dans certains cas, l’aient associé à d’autres caractéristiques supposées non physiques (par exemple, l’intelligence, le statut, la personnalité, etc.), aucune étude ou preuve scientifique ne permet d’établir un tel lien. Comme pour de nombreuses autres expressions phénotypiques (par exemple, le « pic de la veuve » ou la couleur des yeux), on la trouve dans de nombreuses populations géographiquement diverses.

Bien qu’on le trouve chez des personnes originaires de presque toutes les régions du monde, il est généralement associé à certains groupes ethniques originaires d’Europe du Sud, des Balkans, du Caucase, d’Asie du Sud, d’Asie de l’Ouest, d’Afrique du Nord, d’Asie centrale et de la Corne de l’Afrique, et on pense qu’il est plus fréquent dans ces groupes.

Dans le discours racialiste : nez aquilin femme

Dans le discours racialiste, en particulier celui des scientifiques et écrivains occidentaux de l’après-Lumières, le nez romain a souvent été caractérisé comme un marqueur de beauté et de noblesse, comme dans la description de Marc-Antoine par Plutarque. La prétendue science de la physiognomonie, populaire à l’époque victorienne, a fait du nez « proéminent » un marqueur de l’aryanité : « La forme du nez et des joues indiquait, comme l’angle du front, le statut social et le niveau d’intelligence du sujet. Un nez romain était supérieur à un nez retroussé dans sa suggestion de fermeté et de puissance, et des mâchoires lourdes révélaient une sensualité et une grossièreté latentes ». Au XXe siècle, les partisans du racisme scientifique, tels que Madison Grant et William Z. Ripley, ont revendiqué le nez aquilin comme caractéristique des peuples qu’ils identifient diversement comme nordiques, teutons, celtes, normands, francs et anglo-saxons.

À l’époque moderne, des critiques tels que Jack Shaheen, dans Reel Bad Arabs, affirme que « l’image hollywoodienne des Arabes au nez crochu et à la robe de chambre est parallèle à l’image des Juifs dans les films d’inspiration nazie […] Les Shylocks d’hier ressemblent aux cheikhs au nez crochu d’aujourd’hui, suscitant la peur de l' »autre ». »

Chez les Amérindiens

Le nez aquilin était considéré comme un trait distinctif de certaines tribus amérindiennes, dont les membres prenaient souvent leur nom d’après leurs propres attributs physiques caractéristiques (par exemple, le nez crochu). Dans la représentation des Amérindiens, par exemple, le nez aquilin est l’un des traits standard du type « noble guerrier ». Il est si important en tant que marqueur culturel, selon Renee Ann Cramer dans Cash, Color, and Colonialism (2005), que les tribus dépourvues de telles caractéristiques ont eu du mal à recevoir la « reconnaissance fédérale » ou la « reconnaissance » du gouvernement américain, qui est nécessaire pour avoir une relation continue de gouvernement à gouvernement avec les États-Unis.

Parmi les populations d’Afrique

Le nez plat et large est censé être plus omniprésent parmi la plupart des populations d’Afrique subsaharienne. Par opposition aux nez étroits aquilins, droits ou convexes (lepthorrins), qui sont plutôt considérés comme plus « caucasiens ». Un exemple bien connu du nez aquilin comme marqueur en Afrique, contrastant le porteur avec ses contemporains, est le protagoniste d’Oroonoko (1688) d’Aphra Behn. Bien qu’étant un prince africain, il parle français, a les cheveux lissés et un « nez qui était montant et romain au lieu d’être africain et plat ». Ces caractéristiques le distinguent de la plupart de ses pairs et le placent au rang de noble et d’égal à égal avec les Européens. Bien que les théories raciales de Carleton Coon soient considérées comme pseudo-scientifiques dans l’anthropologie contemporaine, il a signalé que les nez aquilins en Afrique sont largement limités aux populations d’Afrique du Nord et de la Corne de l’Afrique. Selon Coon, les nez aquilins sont beaucoup plus répandus chez les Algériens, les Égyptiens, les Libyens, les Tunisiens, les Marocains, les Érythréens, les Éthiopiens et les Somaliens que chez les Européens du Sud.

Chez les peuples nordiques

Pour les anthropologues raciaux occidentaux tels que Madison Grant (dans The Passing of the Great Race (1911) et d’autres ouvrages) et William Z. Ripley, le nez aquilin est caractéristique des peuples qu’ils identifient diversement comme nordiques, teutons, celtes, normands, francs et anglo-saxons. Grant, après avoir défini les Nordiques comme ayant un nez aquilin, a remonté le cours de l’histoire et a trouvé un tel nez et d’autres caractéristiques qu’il a qualifiées de « nordiques » chez de nombreux hommes éminents de l’histoire. Parmi eux, on trouve Dante Alighieri, « tous les grands hommes de la Renaissance », ainsi que le roi David. Grant a identifié Jésus-Christ comme ayant eu ces « attributs physiques et moraux » (c’est nous qui soulignons).

Parmi les peuples d’Asie du Sud

Parmi les groupes ethniques spécifiques, le type de nez aquilin est le plus répandu chez les peuples d’Afghanistan, du Dardistan, du Pakistan et du Cachemire, et constitue une caractéristique importante de la statuaire gréco-bouddhique du Gandhara (une région qui s’étend sur les hautes vallées de l’Indus et de la Kaboul, dans le nord du Pakistan et au Cachemire). L’ethnographe George Campbell, dans son ouvrage Ethnology of India, affirme que :

Le nez haut, légèrement aquilin, est un type commun [chez les brahmanes du Cachemire]. Relevez un peu le front d’une statue grecque et donnez au nez un petit tour au niveau du point osseux situé devant l’arête, de manière à rompre la rectitude de la ligne, et vous obtenez le type modèle de cette partie de l’Inde, que l’on retrouve aussi bien chez les hommes vivants que sur les statues de la vallée de Peshawar.

Le voyageur (et médecin personnel à la cour moghole) François Bernier, l’un des premiers Européens à visiter le Cachemire, a affirmé que les Cachemiris descendaient des Juifs en raison de leur nez proéminent et de leur peau claire.

Avoir un nez aquilin beau

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